• PETE TERRACE - KING OF THE BOOGALOO - 1967

    L'excellent album "King Of The Boogaloo" de Pete Terrace - enregistré "Live" chez José à New York - est édité aux USA en 1967 sur le label Alshire (AS) Records SASR -101, il est réédité - toujours aux USA - en 1968 sur Somerset Records SF-31400. Ce même album est également édité en Angleterre en 1967 sur Pye International NLP.28102. C'est l'édition que je possède et que je post ici ! Pour sa biographie, voir mon article précédent avec son album "Latin Soul" sur Mio Records et son édition Brésilienne sous le titre "De Leve Bis", sur lequel on retrouve quantité de titres du "King Of The Boogaloo".

     

    PETE TERRACE - KING OF THE BOOGALOO - 1967

    PETE TERRACE - KING OF THE BOOGALOO - 1967

    A1/ El Pito

     A2/Bang Bang 

     A3/ You're Looking Good

     A4/ Boogaloo Loo

     A5/ Oh Yeah

     A6/ Do The Boogaloo

     B1/ No! No! No!

     B2/ At The Party

     B3/ It's Boogaloo Time

     B4/ D.M. Boogaloo

     B5/ I'm Gonna Make It Baby

    B6/ Here Comes Pete

     

     

     

     

     


    votre commentaire
  • PETE TERRACE

    Pete Terrace, de son vrai nom Pedro Gutierrez, alias Peter Gutierrez, est né le 6 février 1927 à New York. Il partage sa passion entre l'écriture musicale et son interprétation. C'est un Compositeur, arrangeur, vibraphoniste, batteur et percussionniste de Latin Jazz et de Jazz Afro Cubain qui a connu ses heures de gloire avec le Cha-Cha-Cha et le Boogaloo. Il a également réalisé de nombreux arrangements latins pour d'autres compositeurs et dirigé en tant que leader, plusieurs formations de Jazz. Né de parents portoricains, Pedro Gutierrez baigne dans la musique dès son plus jeune âge, son père est disc-jockey à New York et Miami. Son frère Ray Terrace deviendra lui aussi musicien de Latin Jazz, c'est un batteur percussionniste accompli et reconnu dans les années 1960. Il a tout juste 13 ans lorsqu'il débute dans l'univers musical en 1940, tout d'abord au sein du Groupe "El Sexteto Caney", puis il enchainera avec d'autres orchestres et différentes formations de Jazz dont Jose Curbelo et Noro Morales. Entre deux concerts, il trouve tout de même le temps de réaliser des études dans une grande école assurant des formations au commerce (Commercial High School) avant d'effectuer 18 mois de service militaire dans l'US Army. A son retour à la vie civile, autour de 1947, il se choisi un pseudonyme à consonance américaine" Pete Terrace" (son frère prendra le même nom d'artiste) et devient le batteur attitré de Bartolo Hernandez. On le retrouve également dans les formations musicales de Buddy Rich, Joséphine Baker et Pupi Compo ou il fait la connaissance de Joe Loco, pianiste lui aussi d'origine portoricaine, qui s'apprête à fonder son propre groupe, le Joe Loco Quintet. En 1952, Pete Terrace devient vibraphoniste émérite et reconnu de Latin jazz, que convoitera George Goldner, le fondateur de Tico records. Ainsi courant 1952, Terrace rejoint la nouvelle formation avec qui il vient de signé chez Tico records. Ils enregistrent abondamment et publierons 6 albums de Mambo en l'espace de 2 ans et demi. Toujours avec Joe Loco et son orchestre, il enregistre comme vibraphoniste, percussionniste et arrangeur, 3 disques chez Fantasy Records en 1954 et 1955 sous le nom de Pete Terrace Quintet. Il enregistre 9 albums pour Tico records de 1955 à 1961, avec quelques Hit dont "Shangry-La" au sein du groupe de Joe Loco, alias Pete Terrace Quintet. En 1962 il décide de changer d'horizon et signe avec Strand Records. L'album "Dance Percussions" sort cette même année et revient à des sonorités latines plus rythmiques et percutantes. Son succès mitigé le conduira à changer de nouveau de label pour signer chez Colpix records, il enregistre coup sur coup 2 albums très calibré de sonorités et de rythmiques latines "Sabrosa Y Caliente"

    PETE TERRACE

    et "Viejos Pero Bueno-Latin Oldies But Goodies", ces albums illustre bien la transition entre le Latin jazz, les rythmes afro-cubains et la salsa naissante. Pete délaisse de plus en plus les sonorités classique du jazz pour se laisser porter vers les ingrédients du Boogaloo et de la salsa. Faisant une pause dans sa carrière musicale à partir de 1964, il décide de reprendre ses études avec une formation musicale longue et solide pour faire évoluer son style en se remettant en question. En 1966, il devient ainsi diplômé du prestigieux "Juilliard Conservatory of Music" avec mention et obtient son master l'année suivante. Son nouvel album "El Nuevo Pete Terrace" co-écrit avec Marty Sheller et enregistré courant 1966 sort fin 66 chez Scepter records qui aimerait bien que l'on pense qu'il s'agit d'un album de Boogaloo pour surfer avant l'heure sur la vague de 1967. Cette même années 1967 sera celle de sa consécration musicale avec l'album "King Of The Boogaloo" enregistré en live dans le club New-Yorkais "Chez José" sous la direction de Dave Miller et Marty Wilson. Ce dernier participe à la composition de 8 titres sur les 12 enregistrés, et deviendra aussi le producteur de l'album pour la maison de disques Alshire records, Somerset Records USA et Allemagne et disques Vogue pour la France. Alshire records a été fonder par Al Sherman en 1964, il rachète Somerset Records a David L. Miller et sort l'album de Pete Terrace sur A/S Records (Alshire-Somerset) puis sur Somerset Records. Le succès international de l'album est dû à l'explosion d'une nouvelle danse sur la fin de l'année 1966 dans le Spanish Harlem de New York : le Boogaloo, mélange d'ingrédients épicé de la Soul Music et de l'exaltation du Latin jazz. Avec l'argent gagné de son album live "King Of The Boogaloo", et suite au déclin d'intérêt soudain des musiques latines vers la fin des années 1960, il fonde probablement autour de 1968, son propre label Mio international records centré sur la publication de disques de musiques latines, Jazz, Afro-cubaines et Portoricaines. Pete Terrace envisage alors, au travers de sa notoriété internationale, de faire découvrir la musique portoricaine à New York, ville où est basé cette nouvelle maison de disques. Pour cela, il signe des artistes portoricains : Eddie Hernandez, Louie Rey, Orquesta Miramar entre autres. Bien que d'une durée de vie commerciale très éphémère, elle connaitra un succès d'estime avec la publication de l'album "My Ghetto" de Kent Gomez and His Orchestra Mio MCS 1002. Elle assure aussi et surtout la publication des albums de Terrace sous son propre nom, souhaitant relancé sa carrière musicale malgré la désaffection du public de l'époque pour ce genre de musique, en tentant de prendre le virage de la Salsa. Il tente aussi un Come Back sur le devant de la scène musicale en publiant une première série d'enregistrements studio très réussie, faite de Boléro latin, de Mambo et de Boogaloo, puis une compilation basée très largement de l'album "King Of The Boogaloo" titré "Latin Soul" espérant un vain succès qui aurait pu sauver sa maison de disques de la faillite. Mais celui-ci n'arrivera pas, et précipite alors Pete Terrace vers une sortie de scène définitive courant 1971. Le label Mio International publiera ainsi donc de 1968 jusque 1971 neuf albums, du n° 1000 au n° 1008, ainsi que quelques singles. Après avoir digéré ses déboires et cette perte de notoriété subite, Terrace se retire de la scène et retombe dans l'anonymat pour redevenir Pedro / Peter Gutierrez et exercer la médecine à Puerto Rico. Je post aujourd'hui un de ses albums édité sur son label Mio Records MCS 1008 intitulé "Latin Soul" mais avec l'édition "live" Brésilienne (pochette ouvrante) sur Joda Records LPI 702 renommé "De Leve Bis", exactement les mêmes titres que l'édition Mio dans un ordre différent, contenant le fameux "I'm Gonna Make It", mais également "Soul Sauce" une version de Shotgun et l'excellent "Oregano", entre autres ! Pete Terrace reviendra avec d'autres albums !

    PETE TERRACE

    PETE TERRACE

    PETE TERRACE

    A1/ No No No

    A2/ I'm Gonna Make It

    A3/ Here Comes Pete

    A4/ Oregano      

     A5/ DM Boogaloo

     B1/ You're Lookin' Good

     B2/ Do The Boogaloo

     B3/ Get Up

     B4/ Latin Sauce

     B5/ Boogaloo Loo

     

     

     

     

     


    4 commentaires
  • LIONEL TORRENCE

    Lionel Torrence - de son vrai nom Lionel Prevot - est surtout connu pour son travail avec le groupe maison du producteur J. D. "Jay" Miller dans ses studios à Crowley, Louisiane. Il a été à l'avant-garde de la scène musical de la Louisiane et à l'émergence du Zydeco, Cajun et Swamp Pop dans les années 60', il enregistre souvent avec Clifton Chenier (pour qui il fait tous les solo), Katie Webster, Warren Storm et beaucoup d'artistes vedette distribués par Chess (Nouvelle Orleans) au J. D. Miller Studios. Lionel a également joué ou enregistré avec un large éventail d'artistes tels que Ray Charles, James Brown, T Bone Walker, Etta James, Fats Domino, Bobby Blues Bland, Little Junior Parker et Sam Cooke. On estime qu’au début des années 60', il a joué sur près de 750 singles. Il enregistre aussi sous son nom trois singles, deux sur le label Zynn records et un sur Excello records, que par ailleurs j’ai déjà posté sur mon autre blog : soul-in-groove. Après sa retraite musicale fin des années 60', Lionel rejoue avec de nombreux musiciens de Swamp Pop dans les années 80' et 90'. Avant de décédé en 2002, Lionel enregistre un CD de Gospel Sax autofinancé, mettant en vedette ses arrangements originaux, à Port Arthur au Texas. En 1988, Interstate Music (Flyright records) de West Sussex en Angleterre, lui consacre un album (dans le cadre de leur série) intitulé "Sax Man Supreme" reprenant ses propres singles, ainsi que l’inédit "Port Arthur Shuffle", mais également ses participations aux sessions avec d’autres artistes tel que : Tabby Thomas ; Warren Storm ; Marva Allen ; Charles Sheffield ; Lonesome Sundown et Bobby Jay. Le New Orleans music magazine décrit les 14 titres de l'album comme ayant une chose en commun au cœur de chacun, les "cris", bourdonnements et lamentations du Sax ténor de Torrence, sans doute un des meilleurs albums de la légendaire Jay D. Miller série. Lionel Torrence est le fils de Clarence Prevot et de Ora Prevot, né le 4 décembre 1935 sur la plantation de canne à sucre d'Oxford près de Franklin, en Louisiane. Enfant, il écoutait la musique des saxophonistes Louis Jordan et Illinois Jacquet. Louis Jordan faisait gronder son saxophone alto et Illinois Jacquet l'utilisait pour hurler tout le temps, son style sera une combinaison des deux. Les parents de Lionel partent s'installer à Port Arthur au Texas, son père ayant trouvé un travail dans une raffinerie, alors que Lionel est resté avec sa grand-mère en Louisiane. A l’âge de 12 ans, il rejoint ses parents afin de poursuivre ses études, mais son obsession pour le saxophone devenait de plus en plus évidente. Lionel se souvient : j'avais l'habitude d'imiter un saxophoniste tout le temps avec un torchon ou une serviette de bain ou d'autres choses, un jour, mon père est rentré avec un saxo alto et me dit : voudrait tu tenter de jouer de cette chose ? inutile de dire que j'ai fait quelques bruits terribles sur ce saxophone. Mon père Suggérât que des leçons de musique était nécessaire. Bientôt, Lionel apprit les rudiments de la lecture de la musique, les notes d'ensembles, les notes de moitié, les étapes de la respiration et le doigté, puis il rejoint le groupe de l'école de musique. Il jouera par la suite essentiellement comme musicien de sessions avec le groupe maison de J. D. Miller et pour de nombreux artistes de renom. Je présente ici l'album compilation "Sax Man Supreme" Flyright records FLY 615.

     

    LIONEL TORRENCE

    LIONEL TORRENCE

    A1/ Rooty Tooty * Lionel Torrence

    A2/ Roll On Mule * Tabby Thomas

    A3/ Hey Ma Ma * Warren Storm

      A4/ If Only You Were Mine * Marva Allen

     A5/ Saka * Lionel Torrence

     A6/ I Found a Angel * Lonesome Sundown

     A7/ Moscow Twist * Lionel Torrence

     B1/ Flim Flam * Lionel Torrence

     B2/ Comin Round The Mountain * Bobby Jay

    B3/ Port Arthur Shuffle * Lionel Torrence

    B4/ Anytime * Lionel Torrence

    B5/ If You Don't Want Me * Warren Storm

    B6/ Rockin' Jole Blonde * Lionel Torrence

    B7/ Shoo Shoo Chicken * Charles Sheffield

     

     

     

     

     


    2 commentaires
  • CLIFTON CHENIER

    Clifton Chenier, né le 25 juin 1925 à Opelousas, Louisiane, décédé le 12 décembre 1987 à Lafayette, Louisiane, USA, parlant Français de Louisiane, était un éminent interprète et artiste de Zydeco, mélange de musique Cajun et Créole, avec des influences R&B, Jazz, et Blues. Chanteur, compositeur et musicien, il jouait de l’accordéon, et du Washboard/Frottoir. Il remporte un Grammy Award en 1983. En 1984, il a été honoré du titre de National Heritage Fellow. Il a été intronisé à titre posthume du Blues Hall of Fame en 1989, ainsi que du Music Hall of Fame de la Louisiane en 2011. En 2014, il reçoit un Grammy du Lifetime Achievement Award. Il était connu sous le nom de The "King of Zydeco". Une personnalité flamboyante, connue pour ses dents en or et la cape et la Couronne qu’il portait lors de concerts, Chenier a fixé la norme pour tous les joueurs de zydeco qui ont suivi ses traces. Dans une interview du livre de Ann Savoy, musique Cadienne : reflet d’un peuple, Chenier a expliqué, "Le Zydeco c’est le Rock et le Français mélangés ensemble, vous savez, la musique Française (valse etc.) et le tempo du Rock. C’est la même chose que Rock and Roll mais c’est différent car je chante en Français". Il trouve ses premières influences dans le blues de Muddy Waters, Peetie Wheatstraw et Lightnin' Hopkins, et le R&B de la Nouvelle-Orléans de Fats Domino et Professor Longhair, des années 1920 et '30 s, ainsi que par les enregistrements de l’accordéoniste de zydeco Amédée Ardoin, et ce que jouaient ses amis d’enfance Claude Faulk et Jesse et Zozo Reynolds. En 1947, il apprend les rudiments de l’accordéon (acheté à un voisin) avec son père. En 1944, il joue avec son frère Cleveland Chenier le frottoir dans les salles de danse de Lake Charles. Il déménage à New Iberia dans le milieu des années 40, et travaille dans le domaine du sucre, à couper la canne à sucre. Après avoir déménagé, à Port Arthur, Texas, en 1947, il partage son temps entre le volant d’un camion pour la raffinerie Texaco, et à jouer avec son frère.

    CLIFTON CHENIER

    Chénier commence sa carrière discographique en 1954, quand il signe avec Elko Records. Sa première session d’enregistrement a lieu à la station de radio KAOK de Lake Charles, et donne douze chansons - en deux séances produites par Bumps Blackwell - dont "Cliston’s Blues" - qui devait sans doute être "Clifton’s Blues" mais mal (?) Orthographié ainsi que son nom sur l’étiquette - couplé à "Louisiana Stomp", qui fut un succès régional, bientôt suivi par "Ay ' Tite Fille (Hey, Little Girl)" (une reprise de la chanson de Professor Longhair) édité sur Specialty Records, et obtient ses premiers succès grand public. Il quitte son emploi de jour et avec son groupe The Zydeco Ramblers (comprenant le guitariste de Blues Philip Walker), Chenier fait de nombreuses tournées avec notamment Etta James. Il tourne également avec Clarence Garlow, présenté comme les  "Two Crazy Frenchmen". Il enregistre aussi treize chanson pour le label Zynn,basé à Los Angeles entre 1958 et 1960, non édité. Chénier enregistrera sur différents labels : Post - Specialty et Imperial Records. Il signe ensuite avec Chess Records à Chicago, puis avec le label Arhoolie, mais également avec d’autres labels dont : Tear Drop - Bayou - The Crazy Cajun - Bell Records entre autres. Le point tournant de sa carrière vient quand la femme de Lightnin' Hopkins, qui était sa cousine, le présente à Chris Strachwitz, propriétaire de Arhoolie Records. En avril 1966, Chenier apparaît au Festival de Blues sur le campus de l’Université de Californie à Berkeley et a été décrit par Ralph J. Gleason, critique de jazz du San Francisco Chronicle, comme étant "l’un des musiciens les plus surprenants entendu depuis un certain temps, avec un jeu d’accordéon 'Blues', merveilleusement mobile" Chénier a été le premier à se produire au "Antone’s", le club de blues de Clifford Antone sur Sixth Street à Austin, au Texas. Plus tard, en 1976, recherchant une audience nationale, il apparaît sur la première saison télé de PBS music programme Austin City Limits. Il enregistre également cette même année l’excellent album Bogalusa Boogie, et forme un nouveau groupe, the Red Hot Louisiana Band, avec le saxophoniste ténor "Blind" John Hart et le guitariste Paul Senegal. Trois ans plus tard, en 1979, il retourne au PBS music programme avec son Red Hot Louisiana Band. La Popularité de Chenier a culminé dans les années 1980, il reçoit un Grammy Award en 1983 pour son album "I’m Here". Le premier Grammy pour son nouveau label Alligator Records (label de Bruce Iglauer) faisant de Chenier le deuxième créole louisianais avec Queen Ida à gagner un Grammy Award. Cleveland Chénier, frère aîné de Clifton, a également joué dans le groupe "Red Hot Louisiana Band". Il devient populaire pour sa capacité à manipuler le son distinctif sur le (vest) frottoir (ex washboard)), en frottant plusieurs décapsuleurs (tenues dans chaque main) le long de ses crêtes. Chenier et son groupe ont voyagé dans le monde entier. Souffrant de diabète qui finalement le contraint à l’amputation d’un pied, ainsi qu’à être dialysé en raison de problèmes rénaux associés, Clifton continu à jouer jusqu'à une semaine avant sa mort, le 12 décembre 1987 à Lafayette, en Louisiane, d’une maladie rénale liée au diabète, et fut enterré au All Souls Cemetery de Loreauville, Iberia Parish, Louisiane. Après sa mort, son fils, C.J. Chenier, prend la direction du Red Hot Louisiana Band. Je présente aujourd’hui son album "Country Boy Now Grammy Award Winner 1984 !" édité en 1984 sur Caillier Records, label du producteur J. J. Caillier (également propriétaire de Jay-Cee Records), Caillier figure à côté de Chenier sur la photo au dos de la pochette. J. J. Caillier possédait également un magasin de disques où il vendait ses productions, il a enregistré quantité d’artistes locaux dont Major Handy, Sampy & The Bad Habits, et bien d’autres.  

     

    CLIFTON CHENIER

    CLIFTON CHENIER

     A1/ My Baby She's Gone To Stay

     A2/ Driftin' Blues

     A3/ Tutti Frutti

     A4/ Love Me Or Leave Me

     A5/ Old Time Waltz

     A6/ Zydeco Boogie

     B1/ What'd I Say

     B2/ Moon Is Rising Blues

     B3/ Zydeco Jazz

     B4/ Zydeco Is Back Again

     B5/ Mama Told Papa 

     B6/ Tired Of Being Alone

     

     

     

     


    2 commentaires
  • TOMMY NAVARRO

    Luther Navarro Walker est né le 12 janvier 1940 à Manhattan, New York, fils de Luther Martin Walker et de Irelene Walker. La passion de Luther pour la musique provenait de sa mère qui jouait du piano pour l’African Methodist Church à Columbia, en Caroline du Sud, puis à New York. Luther chantait dans la chorale de l’église, il était si petit que sa robe traînait sur le sol. Il chantait "Ave Maria" alors qu’il n’avait que 12 ans. La voix de Luther était de celle qui pouvait vous faire pleurer. Il s’installe à Williams Avenue dans Springfield Garden (Queens). C’est là qu’il rencontra Clarencia Flynn, qui avait 14 ans à l’époque, lui en avait 12. Luther avait un groupe appelé The Dealers, Tout le monde à cette époque était au "Doo wop". On pouvait l’entendre à chaque coin de rue, mais la voix de Luther c’est toujours distinguée de l’influence du moment. Luther traînait souvent à Broadway, asseyant toujours d’obtenir un contrat.

    TOMMY NAVARRO

    Il entre dans l’armée de l’Air le 16 janvier 1957, incorporé comme tôlier (Metal Worker). Lorsqu’il est démobilisé, il se marie avec Clarencia Mae Flynn (le 5 avril 1959). Il a ensuite poursuivi sa passion pour la musique. En 1961, il sort un album sous le nom de Tommy Navarro avec le groupe The Sundialers "Twist Around The Town". Il apparaît également dans quantités d’endroits, dont : The Rat Fink Room, The Alladin, The Flagship, Supper Club, Union,New Jersey, The Lamplighter, N.Y , The El Crib, Brooklyn, Shore Spa, N.J, The Ambassaror Hotel, Canada, entre autres !  En 1964, toujours sous le nom de scène de "Tommy Navarro", Luther enregistre le single "I Cried My Life Away/ Club Of Broken Hearts" sur De Jac Records. Le single se classe #18 dans le Top 100 des chansons à l’échelle nationale. A ce jour, ce single et un favori de la scène Northern Soul en Angleterre, et est très recherché. Il a ensuite travaillé avec The Williams Ruddy Trio. En 1968, il rejoint The Ink Spots du célèbre Joe Boatner, avec qui il chante souvent en voix principal. Comme soliste, il a chanté au Moulin Rouge dans le spectacle "Show Place Of The Stars" le 23 et 24 août 1968, et nouveau le 1 et 2 novembre 1968. Il a également chanté au Flagship, Super Club, Union,New Jersey, en vedette avec Mary Rooney et Linda Terri. Luther se produit ensuite dans plusieurs endroits dont le parc d’attractions "Palisades Park Amusement" New Jersey, où il chante sous la direction du disque-Jockey, Bruce Morrow de WABC. Il chante aussi à the "Baby Grand" à New York le 25 janvier 1969 avec son propre trio "The Navarro Trio" et à the Velvet Room à Bellmore, New York, pendant six semaines. Il se produit également à Charley’s Steak House, Connecticut, The Robbin’s Den, Massachussetts, Baltimore Armory, Balt. Et bien d’autres lieux.

    TOMMY NAVARRO

     Luther renonce à sa carrière de chanteur lorsqu’il crée son entreprise de camionnage, commençant avec un camion, il deviendra ensuite propriétaire/exploitant avec plusieurs filiales et camions. Malheureusement, son état de santé l’oblige à arrêter et à revendre tout son équipement, mais son cœur était toujours là-bas sur la route. Voici son unique album "Twist Around The Town" édité en 1961 sur Urania Records [édition Stéréo US-5900]. Des titres labellisés Twist - au regard de la dance du moment - mais qui en réalité sont plutôt R&B. De l’album, je préfère (personnellement) les titres chantés par Tommy, dont sa version de "Summertime" ainsi que les superbes "Bricks And Stones" et "I’m Coming On Back". En 1962, Summertime et également édité en single, toujours sur Urania records avec une version différente (ajouts de chœurs féminin) et que j’ai déjà posté sur mon autre blog (soul-in-groove) avec quelques titres de l’album édition Mono paru en France sous le titre "Twist A Broadway" sur CDN 840 (Club National Du Disque). 

     

    Urania US-5900 Stereo - 1961

    TOMMY NAVARRO

    TOMMY NAVARRO

    A1/ Tell Me What You Gonna Do ?

    A2/ Indian Twist

    A3/ Summertime Twist

    A4/ Bugsie Twist

    A5/ Lonely Teardrops

    A6/ Casey Twist

    B1/ Bricks And Stones Twist

    (pitched slower down for Popcorn Beat)

    B2/ Glow Worm Twist

    B3/ I'll Be Satisfied

    B4/ Careless Twist

    B5/ I'm Comin On Back

    (pitched slower down for Popcorn Beat)

    B6/ Around The Town Twist

     

     

     

     

     


    3 commentaires