• JACKIE SHANE ALBUM LIVE IN TORONTO - 1968

    Jackie Shane - né le 15 mai 1940 à Nashville, Tennessee - se rend à Montréal (Quebec) à l’invitation du saxophoniste King Herbert Whitaker pour assisté à un show du populaire groupe Frank Motley & His Motley Crew à l’Esquire Showbar. Shane, qui s'est pointé dans une robe rouge vif et ses cheveux refaits, s'assoit près de l'avant. Motley l’apercevant dit : faites venir ce gamin et voyons ce qu’il peut faire, le pianiste Bridges l'invite sur scène pour le prochain Set, où Shane a chanté des chansons de Ray Charles et Bobby "Blue" Bland, c’est ainsi qu’il devient le chanteur principal du groupe et décide de s’installé à Toronto avec eux fin 1961. Il revient parfois aux États-Unis pour effectuer des spectacles à Nashville, Boston et Los Angeles. Little Jackie Shane, chanteur extraverti et travesti, à la voix incroyable, commence donc à écumer les clubs de Toronto avec Frank Motley accompagné de ses Hitchhikers. Le trompettiste Frank Motley n’est pas un inconnu, depuis les années ’50, avec Motley Crew puis avec les Hitchhikers, Frank "Dual Trumpet" Motley (qui doit son surnom à ce qu’il jouait souvent sur scène de 2 trompettes en même temps) a joué partout, aux USA comme au Canada, Washington, Boston, Philadelphia, Toronto, Montreal, Alaska, et même hors du continent américain pour une tournée en 1958. Enregistrant en tout une vingtaine de singles sur différant labels américains et canadiens, dont en 1954 une superbe version de "Hound Dog" deux ans avant Elvis Presley. D’abord sur scène, Jackie Shane se fait vite une réputation de bête de scène. Sa voix, proche de celles des plus grandes chanteuse Soul, haut perchée et pleine d’émotions, tout comme ses tenues de scènes androgynes, font un tabac dans les clubs locaux.

    JACKIE SHANE ALBUM LIVE IN TORONTO - 1968

    Il tourne alors partout, au Canada, en Californie, à Hawaï, et les labels s’intéressent à lui. Il signe avec Sue Records et sort début 63 le single qui sera son unique hit "Any Other Way" une chanson écrite par William Bell l’année précédente (enregistré aussi en 1963 par Chuck Jackson) et qui entre dans les charts canadiens prenant même la quatrième place et y reste durant 9 semaines. Magnifique ballade avec une voix incroyablement Soul et des paroles troublantes "Tell her that i’m happy, tel her that i’m gay, tell her i wouldn’t have any other way". En face B, une version énergique, très Ray Charles de "Sticks & Stones" de Titus Turner, où le piano de Curley Bridge fait des merveilles. A la fin de cette même année, toujours pour Sue, il remet ça avec une nouvelle perle, une version de "In My Tenement", un titre de dance qui aurait pu faire un carton mais qui passera aux oubliettes. En face B "Comin’ Down" repris du répertoire de Bobby Darin et tout aussi excellent. La suite est plus obscure, quatre autres singles sont enregistrés, tout d’abord en 1967 avec une version du hit de Barrett Strong "Money" couplé à"I've Really Got The Blues" sur un label de Boston "Stop Records", puis en 1968 pour Modern Records "You Are My Sunshine" couplé au superbe "Stand Up Straight And Tall", toujours en 1968, "Knock On Wood" une version du titre de Eddie Floyd, couplé a "You're The One" édité sur le label canadien Caravan Records, et enfin pour le label canadien Paragon en 1970 "Cruel Cruel World/New Way Of Lovin'". Avec Frank Motely & Hitchhikers, il enregistre en 1968, un concert au Sapphire à Toronto pour un album 9 titres avec intro jazzy du groupe  présentant les musiciens et annonçant l’arrivé du chanteur, intermèdes musicaux pendant lesquels Shane annonce les titres, plaisante avec le publique, et surtout quelques bonnes versions de classiques comme "Hi Heel Sneakers" de Tommy Tucker, "Don't Play That Song" de Ben E. King ," Papa Got A Brand New Bag" de James Brown, une version de plus de dix minutes de "Money" et enfin pour conclure, son hit "Any Othe Way", juste une occasion d’entendre encore la voix de Jackie Shane ! Album que je post ici "Jackie Shane Live" avec Frank Motley & The Hitchhikers édité sur le label canadien Caravan FP-1000.

     

    JACKIE SHANE ALBUM LIVE IN TORONTO - 1968

    JACKIE SHANE ALBUM LIVE IN TORONTO - 1968

    A1/ Dual Trumpet Bounce * Frank Motley & Hitchhikers

    A2/ High Heel Sneakers

    A3/ Knock On Wood

     A4/ Money

    B1/ Raindrops

    B2/ You're The One

    B3/ Don't Play That Song

    B4/ Papa's Got A Brand New Bag

    B5/ Any Other Way

     

     

     

                                   


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  • EN VACANCES, JE SERAIS DE RETOUR LA TROISIÈME SEMAINE DE JUILLET POUR REPRENDRE L’ACTIVITÉ DU BLOG !

                                       BONNES VACANCES A TOUS !

    BONNES VACANCES A TOUS !

     

     

     

     

     

     


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  • J. C. DAVIS

    Saxophoniste natif de l'Ohio (Mid-Ouest USA) J. C. Davis a fait parti - des années 1950 a 1960 - des Famous Flames de James Brown et a également travaillé avec Hank Ballard. Travaillant pour King/Federal records, il participe a de nombreuses séances d'enregistrements au sein de groupes ou comme musicien studio. En parallèle, il enregistre sous son nom quelques singles de 1959 aux années 1969. Le premier single sur Federal Records (sous le nom de James Davis), puis sous le nom de J. C. Davis sur Argo - Chess et New Day Records. Un album réédite ses deux singles New Day Records plus deux titres inédits et une version alternative de "A New Day (Is Here At Last)" sous le titre "A New Day ! The Complete Mus-I-Col Recordings Of J.C Davis" en 2005 sur Cali-Tex records CT 103, album que je propose aujourd'hui. Concernant ses singles, je les aient déjà posté il y a quelques temps sur mon blog soul-in-groove et que vous pouvez écouté ICI J. C. Davis singles  

     

     

    J. C. DAVIS

    J. C. DAVIS

    A1/ Introduction

    A2/ A New Day (Is Here At Last)

    A3/ Circleville

    A4/ Don't Ever Leave Me * Unrelessed

    B1/ Coconut Brown

    B2/ Shelly * Unreleased

    B3/ Buttered Popcorn

    B4/ A New Day (Is Here At Last) * Alt. Take

     

     

     

     

     


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  • WILLIE BOVAIN

    Willie Bovain "Jazz + Soul = Love", le titre de cet album illustre bien ce qui ce trouve à l’intérieur, un peu Jazz, un peu de Soul et une somme de douceur. Le fascinant Willie Bovain est né en 1944 à San Diego, en Californie. Il commence a jouer du piano et de l’orgue a l’âge de 9 ans. Sa première formation a été dans l’église de son père, le révérend John Bovain. A l’âge de 21 ans, il joue dans des boîtes de nuit avec son trio et rencontre beaucoup de succès partout où il se produit. Chuck Johnson, General Manager de la première station radio locale de Rhythm & Blues "XEGM" et son programme "Soul 95" à San Diego, découvre Willie Bovain lors de ses émissions. En 1969, pour l’unique album de Bovain, Chuck Johnson co-écrit plusieurs chansons avec Willie, et compose l’excellent "Love Walk", l'album inclus également une belle version de "Hurt So Bad". Produit par Norman Ratner "Jazz + Soul = Love" est édité en 1969 sur Revue Records [RS 7206], label distribué par Universal City (UNI) Records, une division de MCA INC. Photos Chuck Johnson.

     

    WILLIE BOVAIN

    WILLIE BOVAIN

    A1/ Hurt So Bad

    A2/ What Now My Love

    A3/ Jazz Plus Soul Equals Love

    A4/ Love Walk

    A5/ Patricia's Delight

    B1/ Willow Weep For Me

    B2/ I'm In The Mood For Love

    B3/ Misty

    B4/ Since I Feel For You

     B5/ Love Anytime

     

     

     

     

     


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  • THE DETROIT CITY LIMITS - OKEH OKS 14127 - 1968

    Arrangé et produit par le saxophoniste compositeur-arrangeur Mike Terry, l’album "The Detroit City Limits Play Ninety-Eight Cents Plus Tax and Other Hits" inclus quelques reprises dont : "I Could Never Love Another" des Temptations, "Ain't Nothing Like The Real Thing de Marvin Gaye/Tammi Terrell, "By The Time I Get To Phoenix", "Think" d’Aretha Franklin entre autres, mais également quelques originaux dont le superbe Funky "Ninety-Eight Cent Plus Tax" ! Le nom du groupe "The Detroit City Limits" avec Eddie Willis (Funk Brothers) à la guitare, ne pouvait guère être plus approprié puisque ce sont des musiciens de studio de la "Motor City" peut-être même que quelques autres Funk Brothers y ont pris part ? Dès l’âge de 18 ans, Mike Terry produisait des sessions pour Berry Gordy aux United Sound Studios à Detroit à la fin des années 1950, puis travaille pour Motown entre autres. Un excellent album instrumental édité en 1968 sur Okeh Records OKS 14127 (stereo).

     

    THE DETROIT CITY LIMITS - OKEH OKS 14127 - 1968

    THE DETROIT CITY LIMITS - OKEH OKS 14127 - 1968 

    A1/ Ain't Nothing Like The Real Thing

    A2/ Cowboys To Girls

    A3/ By The Time I Get To Phoenix

    A4/ Think

    A5/ La-La-La (Means I Love You)

    A6/ Ninety-Eight Cents Plus Tax

    B1/ Honey Chile

     B2/ Do You KnowThe Way To San Jose

    B3/ I Could Never Love Another 

    B4/ Dance To The Music 

     B5/ Big Top

     

     

     

     

     


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